Face aux propos climatosceptiques de Stéphane Vojetta, les Écologistes défendent la science

Les récentes publications de Stéphane Vojetta, député sortant déclaré inéligible et soutien affiché de Nathalie Coggia, sur son compte X, remettent en cause le changement climatique et son origine humaine tout en vantant les prétendus mérites économiques de la méthode Milei en Argentine. Ces positions climatosceptiques et ultralibérales, directement inspirées des discours d’extrême-droite, sont dangereuses. Nous les réfutons fermement sur la base de données scientifiques solides et rappelons que la crise climatique et sociale exige des réponses responsables, pas des slogans importés du modèle autoritaire argentin.
Météo et climat : une distinction essentielle

Avant d’aller plus loin, rappelons une différence fondamentale :
- La météo correspond à l’étude des phénomènes atmosphériques à court terme, pour prévoir le temps qu’il fera demain ou la semaine prochaine.
- Le climat, lui, se définit comme l’étude statistique des conditions atmosphériques sur de longues périodes (en général 30 ans). En d’autres termes, c’est « le temps auquel on peut s’attendre » dans une région donnée.
Les causes du dérèglement climatique
- La concentration naturelle en gaz à effet de serre de l’atmosphère qui résulte de cycles bien identifiés ;
- Les variations de l’ énergie solaire reçue par la Terre ;
- Le volcanisme et ses émissions massives de particules, ainsi que d'autres émissions de gaz ou particules diverses.
Cependant, ces facteurs naturels ne suffisent pas à expliquer la rapidité et l’ampleur du réchauffement actuel. Les données climatiques montrent que, si de tels phénomènes ont bien façonné le climat de la Terre dans le passé, le rythme de réchauffement observé depuis le début de la révolution industrielle est sans précédent depuis au moins 10 000 ans.
Les causes humaines du dérèglement climatique

- le réchauffement de la température moyenne à la surface de la terre,
- l’acidification des océans,
- la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes,
- la disparition massive d’espèces vivantes.
- Le méthane (CH₄) issu de l’agriculture et de l’élevage, de l'extraction des combustibles fossiles, et du traitement des déchets,
- le protoxyde d’azote (N₂O) lié entre autres à l’usage de fertilisants,
- des gaz industriels complexes comme les réfrigérants fluorés.
Des impacts déjà visibles
- canicules extrêmes et de plus en plus fréquentes en Europe, qui favorisent notamment les incendies,
- élévation du niveau des mers,
- fonte accélérée des glaciers et des calottes polaires,
- inondations multiples ou encore ouragans de plus en plus violents.
Un devoir collectif
Les Écologistes Hors de France réaffirment que lutter contre le dérèglement climatique, c’est protéger notre planète, notre avenir et celui de toutes les générations futures.