2021…7 ans de mandature des conseiller·ère·s consulaires élu·e·s pour la première fois en 2014, devenu·e·s depuis les Conseillers des Français de l’Etranger. Du changement dans la forme, la dénomination, mais rien dans le fond, voire pire.
Le mandat de François Hollande a consacré la stagnation et la baisse des crédits destinés aux Français hors de France entamées sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Le mandat d’Emmanuel Macron sanctifie les pratiques libérales d’économies budgétaires à tout prix et de contraintes comptables déconnectées des réalités que vivent nos concitoyen·ne·s dans leurs pays respectifs.
Cela conduit inéluctablement à une baisse des effectifs des agents au service des Français·e·s hors de France, à une limitation de l’accès au service public pour les démarches courantes, à des parcours administratifs rallongés voire problématiques pour les demandeurs, à des fermetures de postes appelées « redéploiement », à une proposition éducative à la peine et de plus en plus onéreuse pour les familles, à des retraités mis en difficulté, des étudiants livrés à eux-mêmes, à une culture française abandonnée, à une représentation citoyenne amoindrie.
Le service tient encore, grâce à des équipes locales de fonctionnaires et d’agents locaux ainsi que des personnalités civiles engagées ayant tous le sens de l’esprit public et du bien commun. Jusqu’à quand ?
Les grands défis sont devant nous, certainement les plus importants que nous ne connaîtrons jamais. Les incertitudes climatiques, économiques, sanitaires, sécuritaires sont autant d’inconnues qui nécessitent un renforcement de l’Etat tant auprès de notre communauté nationale que dans la coopération internationale.
Les listes des écologistes sont celles qui répondent le mieux à ces enjeux cruciaux grâce à une vision globale des problématiques et aux solutions locales que nous souhaitons mettre en œuvre. Plus que jamais, «nous pensons global et agissons local».