Etats généraux de l’écologie ou comment répondre aux préoccupations des Français•es de l’étranger
150 jours pour construire un nouveau mouvement écologiste: c’est l’objectif que nous nous sommes donné•es, à Europe Ecologie les Verts. Le but ? Rassembler, échanger et construire ensemble un parti représentatif des Françaises et des Français, et qui réponde à leurs préoccupations. Les états généraux de l’écologie (EGE) visent donc à récolter tous les avis, idées, critiques… que l’on soit en France ou à 15 000 km de celle-ci.
Car vivre sa citoyenneté française à l’étranger, à l’aune des enjeux écologiques, c’est une question fondamentale pour toutes les personnes qui décident de passer la frontière.
Nous, Françaises et Français de l’étranger, gardons un lien très fort avec notre pays. Et c’est un des principaux éléments qui est ressorti des trois premiers ateliers EGE organisés ces trois dernières semaines en Hors de France.
Les participant•es de ces ateliers ont en effet souligné à plusieurs reprises leur attachement à la France, voire aussi à une région. Cela se traduit par le suivi continu des actualités françaises à travers les médias. Un suivi parfois même plus assidu que celui concernant l’actualité du pays de résidence.
Adhérer à un parti politique, c’est une autre manière de continuer à agir en France.
Car même à plusieurs centaines de kilomètres de l’hexagone, notre citoyenneté française nous engage à continuer de s’impliquer dans la vie politique de notre pays. Un outil d’autant plus important quand en réalité, un sentiment d’abandon s’installe de plus en plus.
Les Françaises et Français de l’étranger sont souvent oublié•es et peu considéré•es par les différentes administrations françaises.
Un sentiment qui a été partagé lors de ces EGE en Hors de France. Peu de transparence sur les démarches, système complexe, problèmes administratifs récurrents, manque d’harmonisation : “on nous abandonne et on profite de notre éloignement” a-t-on pu entendre. Ce sentiment d’isolement – amplifié par l’éloignement des services consulaires français, par les fermetures de postes consulaires dues au désinvestissement public, et par un regroupement dans les capitales – peut être combattu à travers un engagement politique. Car c’est de cette manière qu’on peut briser l’isolement, mais aussi faire entendre sa voix.
Enfin, l’enjeu est aussi, comme en France, de rendre à nouveau la politique désirable, utile et proche des citoyen•nes. Et quoi de mieux pour cela que de les laisser prendre la parole.
Prochain rendez-vous le samedi 24 Juin 2023 de 16h15 à 18h00 au Centre français de Berlin (Allemagne).