1. Lancement des Assises de la protection sociale des Français·es de l’étranger
Ces Assises sont une victoire pour les Écologistes qui les réclamaient depuis longtemps. Au cours des 7 mois qui viennent, les Écologistes se battront pour que ces Assises renforcent la justice sociale et la solidarité et la protection de nos concitoyen•nes - à travers des aides directes et indirectes réparties de manière équitable et accessibles facilement, une Caisse des Français de l’Étranger solidement ancrée aux côtés de l’État et qui assure solidarité et protection, et un système d’enseignement français accessible à toustes, notamment les plus défavorisé•es et les élèves en situation de handicap.
2. Condamnation d’un budget austéritaire qui sacrifie les plus vulnérables
Les Écologistes se sont élevé•es toute la semaine contre les coupes budgétaires drastiques imposées aux Français•es de l’étranger qui risquent d’affaiblir la voix de la France et de l’Europe dans un monde aux défis multiples. Alors même que le nombre de nos compatriotes inscrit•es au registre des Français•es de l’Étranger est en forte augmentation, avec 1 700 000 inscrit•es en 2023, les moyens en baisse se traduisent par une diplomatie en souffrance, un recul de notre influence,des services consulaires exsangues, une aide sociale fragilisée et un accès à la scolarité et à la langue française réduit.
3. Un pas vers la fin du bornage des enseignants
L’AFE a adopté à une écrasante majorité une résolution portée par Les Écologistes au sein de la commission de l’Enseignement et des affaires culturelles visant à suspendre l’application du “bornage”, qui limite les détachements des enseignant•es à six années scolaires consécutives dans le réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Cette mesure restrictive fait l’objet d’une opposition constante des représentations syndicales. Les Écologistes appellent maintenant Laurent Saint-Martin, Ministre délégué aux Français de l’étranger, à porter cette demande d’abrogation auprès du Ministère de l’Éducation Nationale. Nos sénatrices Mélanie Vogel et Mathilde Ollivier sont mobilisées depuis longtemps sur ce sujet avec notamment une pétition aux soutiens nombreux et des interventions répétées auprès des ministres concerné•es.
4. Respecter le droit international dans la guerre à Gaza
Cette semaine fut également l’occasion pour nos élu•es Écologistes de souligner l’importance du droit international dans la résolution de la guerre à Gaza débutée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023 et l’urgence d’arrêter les massacres des populations palestiniennes. Ils et elles ont symboliquement offert une bouteille d’huile d’olive palestinienne au ministre délégué Laurent Saint-Martin pour rappeler au Gouvernement le rôle et l’influence de la France dans l’ordre international.
5. Bataille pour un fonds d’urgence pour les Français•es de l’étranger
Au sein de la commission sécurité et risques sanitaires, nos élu•es se sont battu•es pour la création d’un fonds d’urgence pour venir en aide aux Français•es de l’étranger dans un contexte d’accélération effrayante des catastrophes naturelles rendues plus violentes, plus fréquentes et plus imprévisibles par le réchauffement climatique. Ce sujet est également porté par la sénatrice Écologiste des Français•es de l’étranger Mélanie Vogel,auditionnée cette semaine, dans son travail législatif. Une résolution appelant à inclure ce sujet dans le projet de loiFrançais•es de l’étranger annoncé par le ministre Laurent Saint-Martin a été adoptée par l’AFE.
6. Pour un système de retraite qui ne pénalise pas les carrières internationales
Les Écologistes ont dénoncé les injustices auxquelles font face les retraité•es français•es qui ont effectué une partie de leur carrière en France et une partie à l’étranger, notamment depuis des changements mis en oeuvre par la CNAV depuis 2022 sur lesquels il est essentiel de revenir. Leurs efforts ont conduit l’AFE à demander officiellement à ce que la retraite française des carrières internationales soit inclue dans les débats du “conclave” sur les retraites du gouvernement.
7. Protéger des dérives et inconsistances du Certificat de Nationalité Française
Le CNF est un élément de preuve de la nationalité française qui peut être requis par l’administration pour certaines procédures administratives. Toutefois, un rapport passé des élu•es Écologistes a permis de démontrer les demandes excessives de ces CNF de la part de l’administration - et les conséquences dramatiques que cela entraîne sur les droits des personnes concernées - ainsi que la diversité des pratiques d’un poste consulaire à l’autre. Nos élu•es ont réitéré leurs demandes pour mettre fin à cette situation inquiétante pour les droits de nos concitoyen•nes.